Les larmes : un liquide précieux pour la santé de vos yeux
Saviez-vous que la cornée, la fine membrane transparente à l’avant de l’œil, ne contient aucun vaisseau sanguin ? C’est une particularité essentielle pour préserver sa transparence… Mais cela signifie aussi qu’elle ne peut pas se nourrir comme les autres tissus vivants. Alors comment reçoit-elle l’oxygène et les nutriments dont elle a besoin ? Grâce aux larmes.
Un film protecteur en trois couches
Le film lacrymal qui recouvre en permanence la surface de l’œil est bien plus qu’un simple liquide salé. Il est composé de trois couches complémentaires qui se mélangent partiellement :
- La couche de mucus
Produite par des cellules spécialisées situées au niveau de la cornée, cette couche permet au film lacrymal d’adhérer parfaitement à la surface de l’œil. Elle joue également un rôle dans l’apport de certains nutriments essentiels.
- La couche aqueuse (ou hydrique)
C’est la plus épaisse. Sécrétée par la glande lacrymale principale (près des tempes), elle contient de l’eau, des nutriments et capte le dioxygène de l’air pour le rendre absorbable par les cellules de la cornée.
Petite mise en garde : cette glande est fragile. En cas d’infection locale (comme une complication liée à un piercing à l’arcade), elle peut cesser de fonctionner, entraînant une sécheresse oculaire sévère, voire une perte de vision si elle n’est pas traitée à temps.
- La couche lipidique
Produite par les glandes de Meibomius, situées dans les paupières, elle forme une fine barrière huileuse qui limite l’évaporation de la couche aqueuse. Vous avez peut-être déjà vu une couche d’huile flotter à la surface de l’eau ? C’est le même principe : l’huile va empêcher l’évaporation de l’eau.
Un circuit bien rôdé
À chaque clignement, les paupières déplacent les larmes de l’extérieur (au niveau des tempes) vers l’intérieur de l’œil (côté nez). Les larmes sont ensuite évacuées par les canaux lacrymaux, puis dirigées vers les fosses nasales. C’est d’ailleurs pour ça qu’on a le nez qui coule quand on pleure !
Larmes et lentilles : un équilibre à trouver
Quand vous portez des lentilles, l’épaisseur du film lacrymal est réduite de moitié (elle passe de 40 à environ 20 micromètres de chaque côté de la lentille). Cela accélère son évaporation. Résultat : la couche aqueuse disparaît, et les résidus de lipides et de mucus sèchent à la surface de la lentille. Ces dépôts gênent le passage de l’oxygène vers la cornée et créent des zones propices au développement de microbes. Ce cocktail peut provoquer inconfort, irritation… voire infection.
C’est pourquoi l’entretien des lentilles est si important, et pourquoi nous insistons autant sur leur nettoyage !
Sécheresse oculaire et lentilles ? c'est possible !
Est-ce qu’un syndrome d’oeil sec est rédhibitoire pour porter des lentilles ? NON ! C’est un subtile équilibre à trouver entre le matériau des lentilles qui fera adhérer les larmes à sa surface, et la vitesse à laquelle les larmes encrasseront la lentille. Bien évidemment, plus vos yeux seront secs, plus le nettoyage devra être rigoureux.
Certains cas de sécheresse extrême (syndrome de Gougerot-Sjögren) ont comme meilleure thérapie des lentilles sclérales. Ce sont de grandes lentilles rigides remplies de sérum physiologique, assurant une hydratation optimale pour la cornée.
Chez Potentiel Vision, on prend en compte la qualité de vos larmes pour vous proposer des lentilles adaptées à vos besoins et à votre confort. Parce que vos yeux méritent mieux que des compromis.
Pourquoi faire votre bilan visuel ?
Le rendez-vous chez l’ophtalmologiste permet de vérifier la santé de vos yeux et d’évaluer votre capacité à voir correctement. Le bilan visuel, quant à lui, a pour objectif d’ajuster précisément votre équipement pour garantir de bien voir.
Cerner vos habitudes
Pour vous proposer une solution adaptée
Contrôler vos besoins
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